10 février 2015
SANS MA COTE
Plutôt laquais qu’empereur
Je me ferais gladiateur
Je donnerais pour la reine
Le dernier combat l’arène.
Imprimer sur ses lèvres un sourire
Où mes baisers à l’infini viennent mourir
Je serai le fou du roi
Saltimbanque d’un soir pour toi.
Ecrivain plutôt que politique
Je prendrai à Shakespeare sa scénique
Nous serions les Romeo et Juliette historiques
Avec une fin bien moins tragique.
Plutôt poète, artisan de symbiose
Je prendrai à Hugo son verbe et sa prose
Transformer ce monde à coup de litotes
Lui qui m’oblige à vivre sans ma côte.
Par PA
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