À toi mon bourreau
Salut à toi mon bourreau Oui toi mon bourreau Tu sais très bien qui je suis Arrête de faire l’innocent face aux accusations. Je me présente encore une fois au cas où tu aurais oublié
Va brave soldat Fusil sous le bras Étendre la gloire de ta patrie Au prix du sang des fils de ton pays
Parce-qu’ils n’étaient pas tous Sénégalais, mais parfois Burkinabés, Togolais , Maliens, Ivoiriens…et qu’ils avaient, tous, des noms propres ! Nous combattons leurs despotes et leurs dictateurs Mais ils nous appellent tirailleurs. Nous nourrissons la patrie républicaine Mais ils nous appellent indigènes.
En Côte d’Ivoire, on fait des routes et des ponts…mais cela n’arrête ni la faim ni la grogne. Mais les voilà qui crient à la famine. Ah ces hommes de très bas fond ! L’on a beau être forts, beaux et bons Ils trouvent toujours la bête qui incrimine.
Il y a cinq ans Guy nous offrait un point de l’actualité. C’est la place Tahrir qui plus ne tarit… Ou l’état d’urgence décrochant au pays du jasmin un CDI, Quand les querelles tribales emportent le stratège des seigneurs de Benghazi Sous l’hébété regard d’arabes printaniers, soudain épris de nostalgie. Réalisant que la foi est une arme de destruction démocratique, Cachant sous ses habits de révolutionnaire, une longue barbe et…