L’époux et l’épouse
Elle la regarde… Dansant Le regard un peu pervers Mais plus méprisant La scrutant de travers
Elle la regarde… Dansant Le regard un peu pervers Mais plus méprisant La scrutant de travers
Tu me tues, tu me tues. Je le sais. Je le sens. Mieux que je ne prétends Qu’à cela je m’habitue.
Souhaitons la bienvenue à Eric. Qui sait, peut-être que cela l’aidera aussi à se consoler de cet amour promis et perdu… T’aimer fut une souffrance Te toucher fut une offense Seul désormais, je purge ma pénitence Car sans toi ma vie n’est plus qu’errance Quand sonne le glas de notre amour avorté Je m’éclipse le cœur serré Esquissant maintes élégantes révérences Avec bienséance et en silence Préservant ce qui me…
Prudence! à l’autre elle appartient. Souviens-toi « La femme de ton prochain... Tu ne convoiteras point » coquin !
La fougue du blanc Roi blasé de paix Le tir des jupons dentelles de sa fine Dame Qui n’a que trop subi les assauts de sa lame ; Il part à l’aventure armé de son valet. On envoie des Pions dans chaque village En guise de leurre pour leurs sentinelles Car c’est aux Cavaliers de trouver les pucelles, Leurs grands sabots ratissent bien plus large. Et comme les Tours veillent…
Le cœur est un traitre Qui a choisi de faire de l’amour, son maître. Un infidèle que la beauté éblouit Un passionné qui, demain, oubliera aujourd’hui. Le cœur est un enfant Qui s’émerveille devant son sourire S’excite à chacun de ses soupirs Qui oublie que l’amour est méchant. Le cœur est un jouet Dans les mains de ces femmes Qui font de notre vie un drame Quand lui, le cœur,…
Je regrette ton corps constellé de pierres Ainsi que toutes ces fois où il m’a été offert, Car du soir au matin, je bénis l’orfèvre Qui, du plaisir a fait l’étoffe de tes lèvres. Que reviennent à la vie tous ces jours gâchés A contempler tes jambes sans les toucher, A célébrer le créateur et tout son génie Pour avoir enfermé en ton sein désir infini, Car je hais mes…
Je souffre de cette affectation singulière Qui crée chez la victime, affection pour son bourreau. Je voudrais comprendre comment toute ma colère, Et tous mes ressentiments sont retombés à zéro. Je me suis rendu à l’idée que pour moi, Décider de ma vie… ou bien de ma mort, Tu en as le pouvoir, et même le droit C’est pourquoi, je te hais, moins que je t’adore! J’avais pourtant tant d’orgueil…