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Innocence

Coup d’cœur du week-end,
avec innocence.
Ah !
Il y’a longtemps, nous nous baignâmes fièrement dehors,
avec innocence.

Un morceau de pierres, que dis-je de piètres cailloux assemblés silencieusement,
avec innocence.
Un pas, deux pas et un autre demi … le match peut commencer,
avec innocence.
Fougueux, douteux, foireux, les duels étaient si rudes, rusés, frôlant l’exaspération par moment,
avec innocence.
Poussières, nauséabondes prouesses venues de jets volontaires d’eaux usées,
nos pelouses étaient arrosées naturellement,
avec innocence.

Des surfaces dignes d’un trapèze hors normes,
pluies de dribbles au rendez-vous pourtant.
Nous sommes à 11 buts contre 7,
après 3heures de jeu,
75 contestations,
88 supplications,
avec innocence.

Il est déjà 12h53.
« Issouf, issouf, on t’appelle.
Qui ?
Maman dit d’aller manger riz !
J’arrive !
Allons,
on va prendre notre revanche si on finit de manger,
on va mal vous gagner  »
Fin du match !

La reprise est programmée selon l’humeur d’Issouf,
son papa lui a acheté le ballon depuis la semaine dernière
C’est actuellement lui le roi du quartier.

Si unis,
si solidaires,
si innocents,
quelle insouciance…

par  Lamine


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L’amour de temps en temps

Il y a de l’amour dans tous les vents
Normal ! Tout le monde en a besoin
De temps en temps ou tout le temps
Ça dépend si on en trouve non loin.

L’amour réciproque c’est toujours mieux
Un peu de moi, plus de toi ?
Dans tous les cas, c’est toujours bon à deux
Il fait la meilleure loi

Il emplit un ciel d’étoiles en plein jour
Il sait être doux et violent à la fois
Quand il est fort, il rend faible
Invisible, il laisse les plus belles traces

Voilà ! Il ne vit que de beaux paradoxes
Bien malin, celui qui le comprendra avant de le vivre
Ou qui vivra pour le comprendre
Il aura vécu de temps en temps.

par  Wassakou Kouamé


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À toi mon bourreau

Salut à toi mon bourreau
Oui toi mon bourreau
Tu sais très bien qui je suis
Arrête de faire l’innocent face aux accusations.

Je me présente encore une fois au cas où tu aurais oublié
Je m’appelle environnement
Je suis partout et nul part à la fois
Pourquoi fais-tu tant d’efforts pour me détruire ?

Tu souhaites que je donne le meilleur de moi-même ?
Ta requête est insensée car je meurs à petit feu de par tes actions
Tu organises de événements me concernant pour montrer ta bonne foi
Mais tu n’es qu’un piètre hypocrite et ingrat qui fait semblant.

Attèle-toi à faire de sérieux efforts avant que nous périssons
Car je suis limité dans mon champ d’action
Je te supplie de faire vite car je ne me reconnais plus
Je souhaiterais retrouver notre amitié d’antan
Fais vite de me redonner toutes mes facultés
Car je suis impatient de redevenir moi-même.

par  Adewale Abdul-Basit


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Makissi

Hier j’ai lu un texte qui parlait d’amis et de famille,
de lien de sang et de cœur,
C’est vrai que c’est un sujet sur lequel j’avais déjà cogité,
mais pas comme l’a fait l’auteur…
Conséquence je me suis mis à revoir chacune de mes relations
et à les mettre dans des box,
Mais il y a toujours toi, toi qui est dans ma vie
et dont l’influence de jour en jour se corse.

J’ai cherché une étiquette pour toi
mais aucune ne semble te correspondre exactement,
Et mon cœur frôle la folie à force de tourner autour de toi infiniment…
Car tu le sais, j’ai tout l’temps
le besoin de te parler et ça j’avoue c’est vraiment embarrassant.

Si dès le premier regard tu m’as intrigué et attiré,
alors pourquoi mes sentiments sont ils si mitigés ?
La famille elle m’a dit que j’étais amoureux, que c’était mignon,
que je devrai me lancer.
Les amis ils m’ont dits que je devrai me méfier,
que j’avais le cœur d’artichaut et finirais pas regretter

Mais au fond je n’étais sûr de rien,
en vrai je ne suis toujours sur de rien !
Aujourd’hui je ne crois pas que ce soit de l’amour,
enfin pas celui dont tout l’monde parle
Tu occupes une place si grande dans ma vie qu’on pourrait la confondre elle
et toi, mine de rien
Du coup es tu mon amie ? Ma famille de cœur ?
Honnêtement je ne sais que répondre à Carl

Seulement je sais que nos âmes se sont liées à jamais,
et qu’entendre ta voix me rend plus serein
Tu n’es pas mon âme sœur, mais tu restes une sœur d’arme pour qui je serai toujours là
Tu peux être très soulante par moments,
mais bon je sais pouvoir toujours compter sur toi

À toi, à moi, à nous, je souhaite tout le meilleur du monde…
Mon amour de meilleure amie, Makissi.

par  Josué.


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De l’eau et du vin

Le vin est fou, fougueux, de joie heureux
Aux heures de repos, de repas ou pas, fou
Entre un rire ou deux, un verre puis deux
L’envie de prendre dans ses bras un gueux avec ses poux.

Or l’eau,
Rien !
L’on en boit par défaut
Grande soif ou ordre du médecin.

Le vin ne se mélange donc guère à l’eau.
Sauf pour faire dans l’expression bateau
Et ce faute de mots, quand modérés et vendus
Revendiquent, la gorge tendue, d’en avoir un peu bu;

Ou quand l’eau –moi, et avec moi ma fierté entière
Se trouve mêlé, dans un verre à bière ,
À un vin si doux au palais –elle– qu’en parler
C’est déjà s’en délecter, par petites gorgées.

par  Eugenio D.


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Noble Art


Encaisser.
La surprise!
Sentir la douleur réveiller et éveiller à la conscience de son corps.

Encaisser.
Pour narguer la fatalité.
Pour ne plus en avoir peur.

Float like a butterfly
Sting
like a bee.

Défier.
Provoquer le changement.
Exercer ses talents.

Bouger.
Ne pas rester statique.
Ne pas mourir.

Float like a butterfly
Sting
like a bee.

Accepter le combat.
Dans ses coups et ses coups bas.
Se découvrir et découvrir.
Dans le respect ou la haine.

Float like a butterfly
Sting
like a bee.

Mon visage n’est pas ensanglanté et je ne porte pas de gants…
Pourtant je suis boxeuse.
Mais je ne le savais pas.

Float like a butterfly
Sting
like a bee…


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Ode au soldat


Va brave soldat
Fusil sous le bras

Étendre la gloire de ta patrie
Au prix du sang des fils de ton pays

Va brave soldat
Brandissant ton étendard

Soumettre les civilisations
Et imposer ta domination

Va brave soldat
Obéissant à tes lois

Ébranler les remparts des cités
Tuer, capturer, voler et piller

Va brave soldat
Sans aucun émoi

La main sur le pommeau de ton sabre
Chanter ton ode macabre.

Va brave soldat
Armé de l’acier froid

Et du plomb chaud de ton fusil
Occire tes ennemis.

Va brave soldat
Partout où la mort ira

Précéder la désolation et la peine
Les vautours et les hyènes.

par  Eric Dohou


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Cyanure


Chaque minute qui passe est de plus en dure à supporter…
Je suis fou amoureux de toi et c’est un poids lourd à porter.
Car si ton sourire seul suffit à m’éblouir et me combler,
Tes mots parfois peuvent être cruels et difficiles à avaler

C’est bien vrai, je suis fou amoureux de toi.
Enfin, peut être juste amoureux fou de toi.
Il y a-t-il une différence entre deux ? Je l’ignore ma foi !
Une chose est sure, ce sentiment lui me détruira…

Les jours passent mais ce sentiment lui persiste dans mon cœur,
Les filles me sourient, mais je n’arrête de te voir dans leur regard
Maman dit que quand on aime, on n’a plus vraiment peur des douleurs
Mais que faire, quand celle qu’on aime, est un antidote à base de cyanure…

par  Josué


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Arrêter de t’aimer


Tu me tues, tu me tues.
Je le sais. Je le sens.
Mieux que je ne prétends
Qu’à cela je m’habitue.

Ô j’aimerais, j’aimerais
Beaucoup t’oublier
Maintenant et à jamais
Sans en être un supplicié.

Tu me détruis, détruis.
Je le vois. Je le vis.
Plus que sucre sous la pluie
Plus que vertu sous vice.

J’ai demandé, demandé
Que le ciel veuille m’aider
A chasser, chasser
Ce qui m’a apprivoisé.

J’ai demandé, redemandé
Au bon Dieu de m’aider
A arracher à mon cœur malmené
Ce désir masochiste de t’aimer.

par  Incognito


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