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C’est dur d’ouvrir les yeux Quand à l’intérieur, il pleut Pourtant, c’est vous le dieu Aux paroles qui ouvrent les cieux. Votre verbe fait la chair Secoue le ciel et la terre Appelle à gronder le tonnerre Ou assagit d’impétueux éclairs. Ici, c’est vous le dieu Qui rendrez l’humain heureux Le ramenant sous vos cieux Avec un mot ou… peut-être deux.   Par Stéphane

La fougue du blanc Roi blasé de paix Le tir des jupons dentelles de sa fine Dame Qui n’a que trop subi les assauts de sa lame ; Il part à l’aventure armé de son valet. On envoie des Pions dans chaque village En guise de leurre pour leurs sentinelles Car c’est aux Cavaliers de trouver les pucelles, Leurs grands sabots ratissent bien plus large. Et comme les Tours veillent…

Dans l'attente de mon tour prochain, les remords M'oppressent au point de préférer la mort. Le moment est arrivé d'exprimer les regrets. Devant le prêtre, à genoux, j'expose les faits: « Pardonnez-moi mon père, car j'ai péché Hier encore, la nuit était agitée et voluptueuse Je m'en suis réjoui sur sa peau douce et délicieuse, Et ai explosé sans même l'avoir touchée. »

Monsieur, avez-vous appris la relativité Je me le demande, puisque vous riez !!! Raccourcissez votre conversation, par pitié Et laissez-moi le temps de m'éclipser. Car jamais une minute n'a été si lente Êtes-vous sûr qu'elle comporte soixante secondes Je crois aujourd'hui que tous nous mentent