desmotsdesimages

Je serai là

Si vous aimez l’amour, vous aimerez Sandy, vous aimerez ses mots.

Tout comme elle vous pouvez, vous aussi, nous envoyer vos textes via notre adresse mail  ; Nous serons là pour les recevoir et les publier…

À l’aube de chaque jour
Quand tu auras besoin d’un sourire
À prendre ou à offrir plus tard,
Je serai là
Pour te dire tout mon amour,
Te donner force et raison.

Je serai là
Devant chaque mur dressé
Prête pour toi, soldat engagé
Là, quand tu vaincras
Et quand il te faudra du réconfort
Avant un nouvel assaut.

Puis le soir, quand tu rentreras
Je serai là.
Si tu tardes, je t’attendrai
Il faut être deux pour dîner,
Deux pour faire l’amour
Et pour rattraper un bambin agité.

Je serai là, tant que tu le voudras,
Là, juste pour toi.


par Sandy

Brutal

 


La musique

Stéphane K. pense que nos oreilles ont de la mémoire. Qu’elles gardent un parfait souvenir de nos histoires, et qu’elles nous les rappellent quand la musique résonne.

Violent, comment le cœur peut se serrer
Brusquement, au point de vouloir s’enterrer
Dans les sables mouvants de notre poitrine
Ou se noyer dans une mare intestinale sous marine.

Pourtant, c’est un air écouté un millier de fois
Il était beau. On y enchantait notre voix
Fredonnant des paroles qu’on connaissait à peine
Puis soudain, aujourd’hui, les demi-mots nous font de la peine

La musique vous élève comme elle vous brise
Déclenche l’orage comme fait souffler la brise
Les mêmes paroles, le même chant, la même mélodie
Peut vous transporter un jour en enfer, l’autre au paradis.


par Stéphane K.

Brutal

 


Le troisième jour


C’est une sorte de mardi malsain
Où la raison prenait plaisir à écorcher le cœur
A « corps » et à cris, avec des coups de croix en plein cœur.

Le 3ème jour, dit le texte, il ressuscita d’entre les morts
Ce jour-là, dit le contexte, se putréfia son corps
Mais inhabituel… il en ressortit plus saint.

Trois jours. C’est la durée de vie d’un mort.
Trois jours, alléluia, pour tout vaincre
Sinon la mort se répétera encore et encore.

Car si après trois jours, vous ne voyez pas la fin
Vous êtes moins proche de Jésus que de Lucifer
Et il est temps de vous souhaiter la bienvenue en enfer.


par Stéphane K.

Brutal


L’amour vrai

L’amour vrai, selon Eugenio D. n’a que faire de la réciprocité : la passion de l’un et les larmes de l’autre feraient la bonne paire.

Je l’ai vu car ses larmes en étaient remplies
Alors que l’instant, encore plus banal que bonsoir
Cet adieu jusqu’au revoir, auquel l’on aurait pu surseoir
Vu que j’avais bien fini, moi, depuis cet autre coït,

Je l’ai vu, disais-je, naïf et tout bonnement blafard
Tel un bon enfant à qui l’on a promis une gâterie
S’il était moins gauche dans ses croquis, gribouillis
Que seule une mère ivre peut prendre pour de l’art.

Il m’a dit « je t’aime », car oui l’amour est masculin
Sot telle une nonne vertueuse, mais se dit un et pas une
Un autre mal qui au jeu a dû perdre ses burnes,
Il m’a dit « je t’aime » là où l’on doit juste dire « à demain »

Demain, un jour nouveau pour vous, pour moi un autre
Coup d’un soir avec mon amour vrai et sans histoires,
Qui sans être du lot de ces princesses de trottoirs
N’aura assurément ni meilleure presse ni plus forte dot.


par Eugenio D.

Brutal


Perdre sa vie

Stéphane K parle de comment l’on peut perdre sa vie en futilité alors que l’essentiel est d’une si flagrante évidence.

Voici comment ils perdent leurs vies
A vivre le contraire de leurs envies,
A refouler les désirs de leur cœur,
A célébrer les jours de douleur

Voici comment ils perdent leurs vies
A s’emmurer au lieu d’être ravis
De la chance que le ciel leur accorde
De pouvoir choisir entre amour et discorde

Voici comment ils perdent leurs vies
Faisant reine la tristesse qui sévit
Au milieu de leurs heures de gloire,
Les transformant en heures noires

  Voici comment ils perdent leurs vies
Quand tous les deux sont du même avis

Ils ont pourtant tout pour être heureux:
Ils n’ont qu’à se contenter d’être amoureux


par Stéphane K.

Brutal


Entre noir et blanc

Eugenio D. a pris l’habitude des pieds de nez aux néo-négritudiens. Il met ici face-à-face le rusé toubab (l’homme blanc ) et le Nègre las de coups blancs, mais surtout de faux discours et de vaines révoltes bien noires, elles.

Tout toubab en soutane et de fouet armé
Sait que le salut de la tâche,
Celui d’une bonne chasse,
N’est pas dans les lignes de la Bible qu’il tend
Mais entre les mains du nègre collabo.

Le bon toubab ne sait marcher qu’à dos

                                                                d’âne.

Tout toubab en costard cravate sapé
Sait prédire le moment où Nègre las se fâche !
Alors avant l’émeute, il fait grâce
Il lâche du lest et du même pet malodorant
L’ IN-DÉ-PEN-DANCE ! D’Eburnie jusqu’au Congo !

Le bon toubab sait comment marche

                                                      son âne.

Mais parfois, l’âne arrache la carotte, il crie au complot !
Personne ne l’écoute, pas même ses enfants ;
C’est que Nègre las pour se plaindre est fort loquace
Ses discours sont des mots creux qu’il rabâche
Depuis qu’il sait lire et composer des pamphlets.

Nègre las réalise toute l’allégorie

                                            de l’âne.

Mais comme il n’a aucun droit de veto
Il va devoir travailler en restant patient.
Et s’il est aussi vaillant qu’on dit de ceux de sa race
Sa révolution se fera, mais pas à coups de haches
Comme le promettent quelques-uns de ses fils indignés

L’âne bâté muni d’une belle âme devient

                                                      un bel âne.


par Eugenio D.

Brutal


Un an d’histoire

Brutal a un an !
Ses histoires pourtant, nous bouleversent encore aujourd’hui
Autant que la passion, la votre, par laquelle il est né.

11856293_1025781264108347_2723226578995134505_o
Des ratures et des brouillons qui s’empilent.
Tant d’heures à discuter, à hésiter
Entre deux tournures sœurs,
À traquer des coquilles, à espérer
À rire de soi-même, en équipe

Ou avec vous
Lecteurs à nos cœurs chers
Parce-que complice d’une belle errance,
Soutien d’un hobby changé en passion
Qui s’entêta à salir quelques pages blanches :

Nous portions un vieux  rêves
Mais c’est par vous qu’il est née,
Pour vous que furent brûlées

Ces heures à brûler des heures
À pondre des vers bons et frais,
Ces heures pourtant
À ne pas être prêt
Pour l’éclosion.

#Brutal #Merci
#DMDIfan
#DMDIteam

Brutal


CES MECS A PLUME

Ces mecs à plume, leurs rimes et leurs jeux de mots. Une danse des mots qui n’a qu’un but selon Eugenio : séduire la belle.

mecsaplumeLa poésie est un drame féminin
Dans un monde d’hommes-félins
Qui ont compris qu’un bon verre
Passe mieux qu’une poignée de vers.

Ceux-là se moquent en public du romantique
Car l’Amour ce n’est pas comme la monétique
Quand on a vraiment du liquide, ça se voit
Sans tournures ni empreinte de doigt.

D’autres parlent de tout et paraissent engagés
Mais c’est juste pour mieux vous leurrer :
Votre cœur est la seule cible en vue !

Qu’ils jouent donc de la rime ou à la frime
Ce sont vos vies qui sont en jeu, mesdames
Avec des armes affûtées, ils vous volent une larme

Et avant que ne tombe le rideau, vous succombez au charme…

Par Eugenio

Brutal


GUEULE DE BOIS

Il y a cinq ans Guy nous offrait un point de  l’actualité.

gueuledebois

C’est la place Tahrir qui plus ne tarit…
Ou l’état d’urgence décrochant au pays du jasmin un CDI,
Quand les querelles tribales emportent le stratège des seigneurs de Benghazi
Sous l’hébété regard d’arabes printaniers, soudain épris de nostalgie.

Réalisant que la foi est une arme de destruction démocratique,
Cachant sous ses habits de révolutionnaire, une longue barbe et une burka
Et inspirant les macabres exploits du tueur de l’île d’Utoya ;
A l’instar de ces éburnéens adoubant l’innommable au nom du destin prophétique !

Qui ne sont finalement pas les seuls à refuser d’apprendre de l’Histoire,
S’étant trouvé de parfaits cousins battant pavé au royaume chérifien,
Insatisfaits des largesses pourtant déjà consenties par le souverain,
Qui sous d’autres cieux, provoquèrent le courroux de la bande à Bachar

Peut-être un syrien pour leur dire ce qu’à eux, on n’a pas dit,
Que larguer des bombes ne se fait pas sans contrepartie,
Et qu’ils seraient seuls à compter cadavres et ramasser débris,
Car tout le monde n’est pas Kadhafi

Ou un somalien pour expliquer que quand on a l’estomac aux talons,
On comprend que c’est Chirac qui avait raison,
Lorsqu’il disait contre tous que les vrais droits de l’humanité,
C’est finalement de se loger décemment et bien manger.

 

        Par Guy

Brutal