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Appelle-moi par ton nom


Appelle-moi par ton nom, car comme toi je suis humain
Nous avons plus de points communs que de différences
Je suis un frère d’une autre mère. C’est ce qui justifie mon apparence
Appelle-moi par ton nom, et tends-moi juste la main

Ne tiens pas compte de la couleur de peau
Ne crains rien en m’appelant « mon frère »
Notre alliance sera comme celle des héros
Appelle-moi par ton nom et soyons frères

Appelle-moi par ton nom, car comme toi je suis humain
La différence ne doit pas faire disparaitre l’humanité
Elle nous a exterminé hier, nous divise aujourd’hui, arrêtons la avant demain
Nous sommes certes, par millier, par centaine mais cultivons l’unité

Appelle-moi par ton nom et donnons une leçon au racisme
Mais aussi à la discrimination sous toutes ses formes.

par  Oumar Cissé


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Pas assez !


C’est de cette symphonie la portée,
L’inachevé chant de signes, de faux pas
D’amers reproches qui se crient à mi-voix:
Le mot clé d’un amour jadis bien encodé.

Pas assez, c’est pile comme il ne faut pas.
Ajoutez chaque soupir scruté à la loupe,
Ce non-dit qui entre les lignes lu s’afficha
En gras et empli jusqu’à ras bord la coupe ;

Et voilà que s’effondrent de fermes promesses
Prisent, dira-t-on, dans un moment d’ivresse
Quand les caresses engendrent la déraison.

Pleurons donc et de ce nouvel échec retenons
Que pas assez, c’est pire que pas du tout :
L’amour n’est pas un biscuit qui s’offre par petits bouts.

par  Eugenio D.


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M’aimer


De la mort Vous m’avez préservé
Quand à ma porte elle m’attendait

Au moment où je vous ai attendu
Vous n’êtes pas venu
Et Vous m’avez secouru
Quand je ne m’y attendais plus

La maladie, la souffrance, ont failli m’emporter
Et grâce à Vous, j’ai survécu

Et pour tout ceci
Je vous remercie
Vous glorifie
Vous prie

Et jamais je ne cesserais de vous dire
MERCI.

par  Yole.


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Tout va bien

Trahison, manigances…
Couteau en pleins dans la face,
Ciseaux dans le dos, sciatique intellectuelle.
Circulaire gauche de coups bas, coups de feu …
Uppercut véritable, quelle crime organisé.

D’une froideur sans précédent, quelle horreur.
Ils ne diront rien, tout ira bien.
Pour le bien, poignardé par le silence, irrité par le bien, ce hourra silencieux…
Pour le pire, léché par le son du dieu de la méchanceté, apeuré par le mal.
Pourtant, tout semblait bon, bien, idéal.

Crues, en silence… Y’a drap.
Cruelles, sans bruit, y’a drap.
Cet assourdissant silence qui terrasse et viole cette fébrile sérénité.
Ils finiront par se manger entre eux, certains.
Ils finiront par louer l’Eternel, le Vrai.
Ils finiront par se dévoiler.

Je sais, le sang coulera, celui de la douleur.
Je sais, le sang coulera, celui du regret.
Je sais, le sang coulera, celui de la mort certaine.

Ha, ce sang pur de liberté et de vérité va jaillira !
Oui, ce sang éternel coulera …
Avec splendeur !

Non, ce sang noir de mensonge ne réussira pas à tromper tout le monde.
Excellence ! Tout ira bien,
Pour le meilleur et le pour le pire …

par  Lamine Diarra.


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Chagrin


Ce sont les derniers mots
Ressentis jusqu’à la bille du stylo.
Fini les beaux mots
Plume, encre… antiques métaphores
Qui pour parler de bière, diraient… amphore
Le cœur fatigué, lui, écrira BEAUFORT.

Sombre jour. L’homme en vient à sombrer
Dans le puits de son âme fort encombrée
Surnageant péniblement avec un cœur démembré
Car ci-gît, les bons et mauvais efforts
Ci-gît aussi, le chef d’orchestre jadis fort
Ci-gît, ci-gît… encore une métaphore pour dire « mort ».

Alors, les mots longtemps absents sont de retour
Enfants salauds adorant les chagrins d’amour
Les voici, aux premières senteurs de sang, qui accourent
Eux se jetant sur feuille de papier, avant, aphone
Ils s’excitent commandant la main qui griffonne
Tantôt un « Elle me manque« , tantôt un « téléphone« .


par  Stéphane K.


Mon chéri


Qui n’en est pas un,
A su trouver les mots,
Et l’attitude,
Que dis-je?
Le style comportemental,
Qui me correspond.

Il est resté lui,
Je suis restée moi,
Mais l’harmonie cadence depuis son début,
Cette danse non calculée.

Et pourtant j’aime les calculs,
La logique, les prévisions, oui la précision.
Les chemins tout tracés
Qui font arriver à bon port…

O mon chéri!
Sauras-tu résister?
A mes théorèmes
Rester pour m’aimer Moi!
Qui veux l’ivresse et la justesse.


par  Attawa


Je t’aime

Je t’aime.
C’est tout ce qui me vient à la tête
C’est tout ce que j’ai envie de te dire

Je t’aime.
Je le dis Mais tu ne l’entends pas
Je le ressens mais tu ne le sais pas

Je t’aime.
Il contient tous mes espoirs évanouis
Il contient tout mon amour infini

Je t’aime.
Je veux te tenir la main
Je veux te prendre dans mes bras
Tout cela est impossible maintenant
Tout ce chagrin est permanent

Je t’aime.
Avec mes regrets tu m’as laissée
Sans toi, je dois survivre.

Je t’aime.


par  S.A.


Reconnaissance

Rappelle-moi, alors que mes pas s’éloignent
Et que le chemin derrière moi s’étend
Ramène-moi à ses jours qui jadis ont été mon présent
Et qui aujourd’hui blanchissent marqués par le passé.

Rappelle-moi le serment d’une nuit où accablé de douleur
Je pus m’épancher sur ton épaule
Ramène à mon Esprit, les mots qui formèrent ta promesse
Pour que jamais je ne n’oublie de m’attendre à ton secours.

Rappelle-moi les joies dont je fus comblé sans aucune raison
Sinon celle d’un amour surdimensionné
Venu pour au-delà de mes espérances me remplir de reconnaissance,
D’admiration puis d’amour

En tournant vers l’invisible mes regards passionnés
Savourant les traits de ce que les yeux n’ont pas vu
Rappelle-moi la folie d’une passion qui maintenant est mienne
Alors que mes pas s’éloignent, et que le chemin derrière moi s’étend

Je prends le temps d’écrire afin de me souvenir
De laisser le long de mon chemin, des mots qui te diront : « Merci ».


par  Vanissa Diring

Brutal


Le Premier Cri

À Ma Mère…

Dans cette salle d’accouchement
Où se pressaient tant de gens

J’ai dû hurler pour te parler.
Dans ces cris que j’ai poussés

Le premier disait : « Je t’aime Maman »
le second : « A jamais et infiniment ».

Dans les dizaines de mains qui me palpaient
Seules les tiennes me réchauffaient.

Parmi les centaines de son que j’entendais
Seule ta voix me rassurait

Entre tous les compliments que je recevais
Seuls tes baisers m’importaient.


par Eric Dohou

Brutal